ATMO GRAND EST

Depuis le 12 mars dernier le monde vit au rythme de la dégradation des réacteurs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA-Daiichi.

Si lors de l'accident de Tchernobyl aucune information, ou si peu, n'avait été diffusée, l'épisode actuel bénéficie d'un traitement totalement différent. Ce qui a conduit à une large médiatisation du nuage radioactif quatre jours avant son arrivée, semant au passage un vent de panique, alors même que les niveaux attendus étaient extrêmement faibles.

Aucune augmentation de la radioactivité gamma ambiante n'a été enregistrée en France depuis le début de la crise rencontrée au Japon.

Des mesures en laboratoires ont toutefois permis de mettre en évidente des traces d'Iode 131 (Puy de Dôme) et de Césium 137 (Valence). Les niveaux observés restent particulièrement faibles et n'entraînent pas de risque sanitaire immédiat.

L'évolution de la situation au Japon reste primordiale, car elle peut continuer à alimenter l'atmosphère en radioéléments, même en très faibles quantités, qui pourraient s'accumuler et présenter alors un réel motif d'inquiétude. Une forte dégradation de la situation au Japon, pourrait aussi conduire à la remise en suspension de radioéléments en plus grande quantité, avec un impact sanitaire.

Il est important de rappeler que la situation rencontrée en France n'a rien de commun avec celle du Japon, qui traverse une réelle crise radiologique.

De même la prise des pastilles d'iode, qui n'est pas un geste anodin pour l'organisme humain, ne doit intervenir que sur recommandation des pouvoirs publics.

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