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Un quart de siècle après...

Un quart de siècle après...

Après que de multiples tentatives ont été entreprises, donnant parfois un sentiment d'improvisation dans une situation gravissime, la situation semble s'être stabilisée à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Le mois d'avril aura été un feuilleton à épisodes, souvent tragiques, conduisant au rejet de grandes quantités de radioactivité dans l'environnement, à l'évacuation de plus de 200 000 personnes dans un rayon de 20km, devenu depuis zone interdite, et à la contamination d'une partie du Japon.

Triste ironie de l'histoire, cette catastrophe nucléaire coïncide avec l'anniversaire des 25 ans de l'accident de la centrale de Tchernobyl, au chevet de laquelle le monde entier s'est retrouvé pour financer un nouveau sarcophage.

Si l'information a été plus abondante autour de l'accident de Fukushima, qu'elle ne le fut il y a 25 ans pour Tchernobyl, y compris pour ce qui concerne le territoire français, il n'en demeure pas moins que la principale source de mesures reste, en France, l'Institut de Radioprotection et de Sureté Nucléaire (IRSN).

 Les multiples sollicitations des média, l'explosion des connexions sur le site internet ATMOLOR, montrent qu'en pareille situation il y a une demande d'information autre que celle distillée par l'organe institutionnel qu'est l'IRSN.

C'était le sens de la proposition d'amendement, faite par l'ALQA, aux parlementaires lorrains lors de l'examen du texte Grenelle II, afin d'intégrer la radioactivité dans la définition de la pollution de l'air, et donc la nécessité de la surveiller à travers des dispositifs bénéficiant de financements.

En vain ! 25 ans après Tchernobyl, 1 mois après Fukushima, la surveillance de la radioactivité reste l'apanage de l'IRSN.




 

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Publiée le :

Actualité  03/May/2011

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