L'accident survenu en mars 2011 à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi a déclenché un certain nombre d'interrogations sur l'état de la sûreté des installations nucléaires françaises.
L'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a, début janvier, émis un avis sur les évaluations complémentaires de la sûreté des installations nucléaires (Avis n° 2012-AV-0139).
On y retrouve des principes tels que : « un accident ne peut jamais être exclu » ou « l'exploitant est le premier responsable de la sûreté de ses installations ».
L'ASN, à l'issue des évaluations complémentaires de sûreté, considère que les installations présentent un niveau de sûreté suffisant pour que leur exploitation continue. Toutefois, afin de poursuivre l'exploitation des installations, elle juge nécessaire dans les meilleurs délais, l'augmentation de leur robustesse face à des situations extrêmes,.
Concernant les facteurs sociaux, l'ASN a retenu comme priorités : le renouvellement des effectifs et des compétences, ainsi que l'organisation du recours à la sous traitance, qui ne doit pas être déléguée.
Enfin, un renforcement des référentiels de sûreté est préconisé, afin d'intégrer de façon plus forte les aspects « séisme », « inondation » et « risques liés aux autres activités industrielles ».