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Un an après la catastrophe de Fukushima se pose, entre autres questions, celle du suivi sanitaire des populations exposées.

Selon la zone où se trouvaient les personnes, la dose reçue a pu aller de 10 mSv (dans un rayon de 40km autour de Fukushima) à 50 mSv dans la zone des 20 km. Ce niveau d'exposition est à comparer à 1mSv qui est la dose annuelle maximale admissible en France, même si certains spécialistes estiment qu'en dessous de 100mSv il n'y a pas de lien démontré entre l'exposition et les maladies développées.

L'exposition à la radioactivité peut déclencher des cancers, notamment de la thyroïde, des leucémies, des troubles rénaux. Mais ceux-ci mettent des années à se manifester, au moins cinq ans pour la thyroïde par exemple. Cette situation va placer les populations exposées, dans un état de stress et d'angoisse pour les années à venir.

Les autorités japonaises ont mis en place un suivi sanitaire des personnes ayant subi une exposition. Ainsi les 20 000 enfants nés des femmes enceintes au moment de la catastrophe, font l'objet d'une attention particulière afin de déceler d'éventuelles mutations génétiques. Les 360 000 enfants de la préfecture de Fukushima subiront une échographie thyroïdienne tous les deux ans jusqu'à leurs 20ans, puis tous les cinq ans, ceci afin de diagnostiquer et traiter au mieux tout cancer qui se déclarerait.

Enfin les 2 millions de personnes présentent dans la préfecture de Fukushima en mars 2011 seront interrogées afin d'évaluer leur état de santé et la dose qu'elles ont reçue.

Retrouver sur le site internet www.alqa.org la News Letter : « Fukushima.... Un an après »

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