ATMO GRAND EST

Sur la base de l’ensemble des stations de mesure dont elle dispose, l’IRSN a présenté dans son rapport d’activité de 2012 les moyennes de débit de dose gamma ambiant par département.

Ainsi sur le territoire métropolitain, Paris présente le niveau le plus faible avec 50 nSv/h (nano sievert/heure). A l’inverse la Haute Savoie, avec 210 nSv/h  enregistre le niveau le plus élevé. En moyenne au niveau national l’IRSN relève un débit de dose gamma ambiant de 89 nSv/h.

Il y a donc un rapport de 1 à 4 entre le niveau le plus faible et le plus élevé. Les niveaux faibles correspondent aux bassins sédimentaires et aux bords de mer, tandis que les niveaux élevés sont rencontrés dans les régions granitiques. L’altitude contribue au surplus à augmenter la part du rayonnement cosmique, comme le démontre la mesure faite à l’Aiguille du midi (3842 m), avec un niveau deux fois supérieur à la moyenne nationale.

Un examen dans le détail des valeurs enregistrées par ville ne permet pas de relier le débit de dose ambiant à l’activité industrielle nucléaire. Ainsi, par exemple, la ville de Cattenom se situe à la 26ième place des villes avec un débit de dose de 113,5nSv/h et par ailleurs Lunéville qui ne compte aucune activité nucléaire à proximité enregistre un débit de dose de 134,8nSv/h.

Toujours en Lorraine, Metz pointe à la 70ième place avec 86,8nSv/h.

C’est évidemment la composante naturelle, et en particulier la nature du sol qui détermine le niveau de radioactivité ambiante.

Une réserve toutefois pour l’ancien bassin d’uranium français, où des résidus miniers pourraient contribuer à l’ambiance gamma, déjà fortement influencée par la nature du sous sol.

A titre de comparaison, le réseau de l’ALQA permet de mettre en évidence un débit de dose gamma ambiant de 128nSv/h à Thionville, de 168nSv/h au sud des Vosges et de 97nSv/h à Stenay dans la Meuse.

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