Compte tenu des connaissances sur le radon et ses effets, celui-ci est depuis plusieursannées (1987) reconnu par l’OMS comme « cancérigène pulmonaire humain ».
Il demeure toutefois difficile d’établir une correspondance entre le niveau d’exposition du radon et le risque de développement d’un cancer du poumon.
La complexité de la gestion du risque radon a conduit à des approches diverses et notamment en termes législatifs entre les Etats-Unis considérés comme des précurseurs en la matière, et les membres de l’Union Européenne, assez hésitants pour la plupart.
La Commission des Communautés Européennes a toutefois recommandé dès1990 les valeurs de seuils suivantes :
- 200 Bq/m3 pour les habitations futures (à construire)
- 400 Bq/m3 pour les habitations existantes.
Ces limites ne constituent pas des seuils en dessous desquels le « risque radon » est nul, mais un compromis entre le souci de protéger la santé des populations, les possibilités techniques de réduction des niveaux de radon et le coût des interventions susceptibles de diminuer les concentrations. Enfin et surtout, il ne s’agit que de recommandations, chaque pays membre restant maître des niveaux d’action qu’il souhaite mettre en œuvre.
En Janvier 1999 une circulaire conjointe des Secrétariats d’Etat au Logement et à la Santé, s’appuyant largement sur les recommandations du CSHPF (Conseil Supérieur d’Hygiène Public de France) a contribué à la prise de conscience du problème radon et à la mise en œuvre de mesures dans les lieux publics.
Les recommandations du CSHPF préconisaient de retenir trois valeurs :
Il ne s’agissait jusqu’alors que de recommandations.